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Tourisme

Raphael

Région de l’Ouest

Région de l’Ouest – Curiosités

Ouest Cameroun

Merveilleusement dotée par la nature, la région de l’Ouest a souvent été comparée à l’Auvergne, en France. C’est une région vallonnée que traversent de belles rivières entrecoupées de chutes. L’Ouest présente une série de montagnes arrondies, héritages d’anciens volcans. Le climat ici est tempéré, et certaines localités telles que Dschang, station climatique, accusent des moyennes annuelles de température de 20° C. Pays de traditions et de culture, la région de l’Ouest se caractérise par la richesse de son artisanat aux nombreuses variétés d’expression : pipes, ustensiles en terre cuite, figurines et masques en cuivre, tabourets décorés de perles et par les danseurs bamilékés aux costumes pittoresques. Foumban est le siège de l’artisanat camerounais.

Dschang

Marché de DschangAu coeur des collines de l’Ouest couvertes de bananiers, de thé, de palmiers, Dschang est la préfecture du département de la Ménoua. La ville se situe à environ 1400 mètres d’altitude sur le versant sud-est des monts Bamboutos. L’origine du nom serait une contraction du mot Tsah Tsang qui signifie terre à palabres.

Dschang est une ville historique découverte en 1895 par l’allemand Zingraft. La mission allemande s’y installe définitivement en 1903. La ville passera ensuite sous contrôle britannique, puis sous administration française jusqu’à l’indépendance du Cameroun en 1960. Située en altitude et bénéficiant d’un climat plus frais et moins humide, la ville est rapidement devenue un site recherché par les européens qui pouvaient ainsi récupérer climat tropical de Douala. C’est la raison de la création du centre climatique construit vers 1940 par la compagnie nantaise des chargeurs réunis. Hôtel d’une cinquantaine de chambres réparties dans 23 bungalows à l’écart de la ville et donc propice au calme et au repos, il a connu ses heures de gloires dans les années 60 avant de connaître un déclin lent mais régulier.

Le Musée des Civilisations

Musée de DschangLe musée des Civilisations, édifice symboliquement fort dans le site verdoyant du lac de Dschang, est un équipement culturel inédit en Afrique centrale. Ouvert en 2010, Ce musée permet de découvrir en un même lieu l’extrême diversité de la culture et de l’histoire du Cameroun. Sa visite est indispensable pour mieux comprendre le Cameroun, ses habitants et leurs cultures. A travers une exposition de plus de 1 000 m², il présente l’histoire du Cameroun, depuis la préhistoire à aujourd’hui en passant par la traite négrière, la triple colonisation et l’indépendance. Il nous fait découvrir ensuite les peuples de la Forêt, du Littoral, de la zone soudano-sahélienne et de l’Ouest. Dans le joli hall d’entrée, une sélection importante de cartes postales et de tableaux fait de l’oeil aux visiteurs.

Pour s’y rendre : Le musée est situé au bord du lac municipal de Dschang juste à côté de l’Alliance Franco Camerounaise et sur la route menant à Bafoussam. Un parking est aménagé pour les véhicules ainsi qu’un ensemble de boukarous regroupant plusieurs artisans. Il est possible de réaliser des visites en groupe (à partir de 10 personnes). Contactez le service d’accueil du musée au 77.31.17.77 ou 94.48.29.35 ou 99.31.48.07. Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 9H à 18H.Le tarif est de 2.000 FCFA pour les adultes nationaux, 3000 FCFA pour les internationaux, 1.000 FCFA pour prendre des photos, 15.000 FCFA pour filmer en vidéo.

Autres curiosités de Dschang

Le Centre climatique de Dschang

    • Le centre climatique a perdu son lustre d’antan. Si le cadre reste exceptionnel, la qualité du service et des prestations sont décevantes tout en restant acceptables. On a même l’impression de replonger dans les années 60. Des projets semblent en cours pour lui redonner un second souffle.
    • L’architecture traditionnelle de l’entrée principale du marché construit en 1916 par les français. On y retrouve de nombreux artisans qui exposent leurs art. La ferronnerie serait un des premiers métiers d’art à se pratiquer à Dschang, vous pouvez ainsi visiter l’atelier de Tato à N’Keuli. La vannerie est également très pratiquée, essentiellement par le centre artisanal des aveugles situé près de l’IRAD, mais également la poterie, la sculpture sur bois…

Le Pont du Plaisir à Dschang

  • La base nautique de Dschang est gérée par l’association Asnaud (association des sports nautiques de Dschang). Grands comme petits sont les bienvenus, une aire de jeux pour enfants, un espace pour le beach volley et des équipements pour aller sur l’eau, des pédalos et des canoës sont à la disposition des visiteurs. L’Asnaud organise aussi des descentes de rivières lors desquelles l’observation de la faune et flore complètent agréablement la balade.
  • La paroisse du Sacré-Cœur fondée en 1960 par la congrégation française des Pères Pallotins
  • Les chutes de Mamy Wata située à 24 km de Dschang près du village Apouh de la chefferie Fongo Tongo. Hautes de 82 mètres, elles méritent un détour.
  • Les plantations de thé Djuittisa créées par les français en 1970 dans des fermes expérimentales.
  • Les chefferies traditionnelles de Foto, Bafou,… Dschang est le point de départ de la découverte des chefferies traditionnelles de l’ouest camerounais. Pour une immersion totale, la Route des Chefferies vous propose un logement chez l’habitant.

Dschang est également connue pour son université agricole qui comprend la Faculté des sciences agricoles et d’agronomie (FASA). Cette université a ouvert ses portes en 1993, c’est l’institution la plus bilingue du Cameroun puisque les enseignements y sont dispensés indifféremment en français et en anglais.

Pour y accéder : Avec la construction des routes nationales la reliant à Nkongsamba et à Bafoussam, l’accès à Dschang est devenu une visite sans histoire. Que l’on vienne de Douala ou de Yaoundé, il faut juste disposer de temps car il faut compter entre 4 et 6 heures de route. Pour ceux venant de Douala, vous passerez par la falaise de Foréké très impressionnante et qui constituait un véritable calvaire avant sa transformation en route moderne.

Hôtels à Dschang

Centre climatique – 51 chambres dans des boukarous – Prix à partir de 25.000 FCFA – Tél. +237 233 45 10 58

LHôtel Centre climatique de DschangLe Centre climatique dispose d’un magnifique parc où se répartissent des maisonnettes (boukarous) qui sont autant de chambres destinées à accueillir les visiteurs. Les petits bungalows sont subdivisés en deux appartements assez bien aménagés. Une petite tonnelle et une véranda devant les fenêtres donnent une certaine intimité au logement, qui mêle dans sa décoration différents types de bois. Les meubles, également en bois, datent des années 1930.


LHôtel Centre climatique à DschangLe charme de l’énorme cheminée donne beaucoup de cachet. Et même si la carte est un peu décevante, l’environnement vaut le détour. Le parc possède de nombreux pins centenaires. La superbe vue sur les environs de Dschang et ses vallées voisines est enchanteresse. Malheureusement le climat et les années ont bien abimé les infrastructures du centre. La literie est extrêmement fatiguée, la piscine est verte servant de viviers pour les têtards, le tennis n’est plus praticable, les toitures prennent l’eau.

Hôtel Place de la Météo – Chambres à partir de 17.000 FCFA – Face au Rectorat de l’Université – Tél. +237 233 45 14 38

Situé dans le quartier universitaire, à quelques mètres du stade Cenajes, cet hôtel propose des chambres très correctes, avec eau chaude, télévision câblée et téléphone. Une terrasse avec vue sur la ville invite à une pause agréable. Au restaurant peuvent être servis un Yassa ou un rôti.

Emeraude Hôtel – Prix à partir de 16.500 FCFA – Rue Paroisse-Saint-Augustin, en face du marché A – +237 233 45 11 00

Dans le quartier animé du marché A, où se trouvent l’office de tourisme de Dschang et des boutiques d’artisanat local, l’immeuble de l’hôtel Emeraude se dresse fièrement. Pourtant, c’est un petit hall d’entrée qui accueille la clientèle avec son salon en bambou raphia. Les chambres sont décentes et spacieuses, pour les plus chères. Le propriétaire aimable et très dynamique est fier de vous annoncer l’autonomie en électricité et en eau de son établissement. Egalement agriculteur, il approvisionne son restaurant en vivres frais et reste ouvert à l’élaboration d’un menu de groupe sur demande.

Chefferie supérieure de Foto – Cases d’hôte – Prix à partir de 15.000 FCFA – Tél. +237 699 99 87 55

Logement à la Chefferie supérieure de FotoA la chefferie Foto, des cases d’hôtes – dont deux chambres communicantes pour familles – s’offrent aux voyageurs pour un séjour calme, sur le même site que le chef et ses femmes.

 

Hôtel Marie-Louise – Prix à partir de 14.500 FCFA – Derrière la lac municipal – Tél. +237 233 02 32 71 / 72

L’hôtel Marie Louise propose plusieurs choix de chambres à sa clientèle, les plus appréciées sont celles qui offrent une vue sur le lac municipal de Dschang, il s’agit des chambres Vip ou Grand confort côté lac. Pour le reste, la maison respecte la norme de la destination, à l’image des sanitaires, tout petits.

Hôtel du Lac – Prix à partir de 14.000 FCFA – Derrière le lac municipal – Tél. +237 677 70 24 32

Situé à proximité du musée des Civilisations et de la base nautique de Dschang, l’hôtel du Lac présente un ensemble de logements honorables et des literies confortables. Une bonne adresse avec bar et restaurant, très proche des centres d’intérêt majeurs de la ville.

Chefferie de Keleng – Cases d’hôte – Prix à partir de 11.000 FCFA – A quelques minutes du centre-ville – Tél. +237 678 32 79 36

La chefferie de Keleng est une expérience qui en vaut la chandelle. L’accueil est majestueux, le chef et sa famille seront aux petits soins du matin au soir ; on vous invite volontiers à participer à la préparation culinaire ou encore aux travaux champêtres. Dès l’arrivée, vous n’êtes plus un client, vous êtes un membre de la famille.

Tockem – Prix à partir de 10.000 FCFA – À 8 km de Dschang, dans le village de Ntsingbeu – Tél. +237 699 62 40 75


Centre décotourisme de Tockem à DschangTockem, c’est le tourisme solidaire, les vacances utiles. Les visiteurs auront l’occasion de participer aux travaux communautaires tout en découvrant le village et ses traditions. Les éco-touristes sont logés dans des bungalows propres de la chefferie Ntingbeu. Les enfants apprécieront balançoire et hamac mis à leur disposition. Une boutique de produits du terroir invite à l’achat de confitures, de jus…

Christine Hôtel – Prix à partir de 5.000 FCFA – Tél. +237 674 25 70 05

Chez Christine, les chambres sont propres, même si certaines literies paraissent creuses; mais avec des tarifs si doux, on trouve facilement le sommeil. Le bar aussi réserve sa surprise, dans un cadre, où une image de John F. Kennedy sert de décor. La tripes party du week-end constitue un rendez-vous pour les habitués.

Restaurant à Dschang

Alliance française – Cuisine française et camerounaise – Plat à partir de 1.000 FCFA – Sur le site du lac municipal

Le restaurant de l’Alliance franco-camerounaise de Dschang invite à une bonne pause dans un environnement ouvert, sur le prestigieux site du lac. L’adresse propose de manger des assiettes fraîcheurs d’avocats, de crudités et des classiques tels que le steak frites. Si vous tenez, tout de même, à un repas local, pensez au poulet DG, qui peut figurer sur l’ardoise des menus.

Chutes de Mami Wata

Situées à une vingtaine de kilomètres de Dschang, dans le village de Fongo-Tongo, ces chutes se précipitent d’une hauteur de près de 80 m dans une petite rivière sinueuse, au cœur d’une forêt sacrée où la chasse est interdite. Dans cette forêt, vivent d’importantes populations de singes et quelques panthères. Pour la petite histoire, Mami Wata signifie génie de l’eau. En effet, la légende rapporte qu’une fée habite au fond de l’eau, sous la chute. Cette fée bienfaitrice exaucerait les souhaits des visiteurs qui se lavent les mains et le visage dans l’eau de la chute… Non loin de là se trouvent les grottes Demvoh qui abriteraient elles aussi des divinités.

Bafoussam

Palais Royal de BafoussamBafoussam est le chef-lieu de la Province de l’Ouest au Cameroun. C’est également le chef-lieu du département de la Mifi et l’un des trois arrondissements du département de la Mifi. Bafoussam est la principale ville de l’Ouest du Cameroun. Le groupement bafoussam est le premier groupement bamiléké né après la division du peuple bamiléké au XIVe siècle dans la région Tikar. Après Bafoussam, vint le groupement Bamoun, dont le fondateur, Ncharé, n’était autre que le cadet de Yendé 1er, fondateur de Bafoussam. Les Bamiléké sont un peuple nilo-égyptien atypique, parti de Nubie au IXe siècle. La dynastie bafoussam a connu plusieurs dizaines de chefs depuis les années 1360, les plus notables étant Yendé 1er, Sa’guep I et II, et surtout, Taghe (dont le règne dura plus d’un siècle).

Chefferie de Bafoussam

Les rois Fussep
Les rois Fussep
Larbre à palabres
Larbre à palabres
Chefferie Bafoussam
Chefferie Bafoussam
Palais royal Fussep
Palais royal Fussep
Chefferie de Bafoussam
Chefferie de Bafoussam
Grande case Tchong
Grande case Tchong
Chefferie de Bafoussam
Chefferie de Bafoussam
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A l’entrée de la chefferie, vous serez accueillis par de grands eucalyptus et des allées boisées. La grande case Tchong est le tribunal de la chefferie, les meurtres, adultères et autres vols y sont traités. Ses murs sont faits de bambous et elle est cernée de piliers sculptés. Sur plusieurs murs de la chefferie des fresques très colorées illustrent la vie culturelle. La justice traditionnelle continue d’être prononcée au tribunal coutumier par trois tortues vieilles de plus d’un demi siècle. Après avoir longé la forêt sacrée, vous vous trouverez sur la place des fêtes où trône l’arbre de pendaison. Le musée de la chefferie abrite de nombreuses pièces ayant appartenu aux différents rois. Il comprend une riche collection d’objets socioculturels, religieux et politiques qui servent toujours à l’expression du pouvoir de l’actuel souverain et à l’occasion des cérémonies traditionnelles. Une des plus importantes est le festival Nyang Nyang.

Le Festival Nyang Nyang

Le Nyang-nyang encore appelé Nekang ou Nkee, signifie puissance ou magie. Exécutée par les peuples Baleng et Bafoussam, c’est une danse de cérémonie initiatique qui a lieu tous les deux ans et coïncide avec la période des récoltes. Elle est aussi symbole de richesse économique. Le Nyang-nyang est le cri des corbeaux qui assistent en quelques sortes les femmes au champ pendant les récoltes. Cet évènement dure près de 4 mois pendant lesquels les jeunes sont initiés aux us et coutumes, aux valeurs morales telles que le respect, la probité et le courage, à certains rituels qui consistent à embaumer le corps de substances colorantes, de se masquer, d’utiliser le cache-sexe et de danser d’un bout à l’autre de la ville. L’initiation de ces jeunes, dont l’âge varie généralement entre sept et quinze ans, fait d’office d’eux des guerriers de la communauté. Les activités du festival biennal Fussep sont programmées suivant un calendrier spécial, avec des jours d’entrée (shienku) et de sortie (gossa touopsa’a) des sites du rituel.

L’apothéose de cette tradition vieille de 800 ans a lieu la dernière semaine pendant laquelle se succèdent carnaval, foire, animations culturelles, défilé de mode, un marathon, une soirée gastronomique ou encore l’élection de Miss Nyang Nyang. La journée la plus chargée de symbolique reste certainement le dernier jour avec la danse Koumdze ou Kabem. La place des fêtes de la chefferie Bafoussam décorée pour la circonstance se rempli peu à peu des invités et du peuple de Bafoussam, la majorité des trésors culturels que compte la chefferie est exposée. Avant le Koumdze divers discours ainsi que le message des ancêtres précèdent le passage des Meku, femmes qui ont eu des jumeaux ou jumelles, ainsi que le couronnement de Miss Nyang Nyang.

La danse Koumdze est exécutée surtout par les notabilités venues de tous les coins du village, tous allant pieds nus pour rester en relation avec la terre nourricière, portant chacun une peau de panthère et faisant plusieurs tours de la grande cour royale. Elle débute par l’arrivée rituelle en procession des reines. Puis c’est l’immolation d’un bouc en signe de purification avant la sortie des jeunes danseurs. Ils surgissent de la forêt en dansant au rythme des tam-tams, bientôt rejoints par les guerriers aguerris dont sa majesté Njitack Ngompe, roi des Bafoussam. Tous dansent ensemble autour de la grande place. Puis tout le monde se retrouve dans la cour royale pour une dernière danse.

 Un peuple sans culture est un arbre sans racine rappelait la reine mère Tikar dont est issu le peuple Fussep. Nul doute que le peuple Fussep est attaché à son patrimoine et son identité culturelle, il aime ses racines et veut les faire connaître.

Conseils : Comme souvent, ces festivités pâtissent d’un manque de communication. Il faut donc rester vigilant pour savoir quand elles se déroulent. Une fois les dates identifiées, l’idéal est d’obtenir une invitation officielle afin d’assister aux festivités à partir de la tribune officielle. Sans cela, il faut se frayer une place dans la foule très nombreuse le dernier jour. Le festival Nyang Nyang est biennal. Il se déroule entre les mois de novembre et mars et se termine toujours un dimanche.

Hôtels à Bafoussam

Hôtel Talotel – Prix à partir de 40.000 FCFA – Tél. +237 233 44 41 85

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