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La crise pétrolière d’Afrique – l’heure de la position défensive

Raphael

La crise pétrolière qui met les compétences des hommes d’états et les managers africains à l’épreuve est une vraie menace économique pour les pays en générale mais encore plus pour les pays pétroliers. En six mois le prix du baril du pétrole a baissé de 50%.

Des hommes intègres ou courageux renoncent à certaines promesses et reconnaissent le manque de vision des systèmes en présence. Le manque de diversification des économies

est une problématique réelles des pays voulant émerger d’ici 2020, 2025, 2030, 2035… selon les pays. Le contre choc pétrolier actuel est vraiment le signal sonore et visuel le plus frappant pour tirer l’alarme sur nos systèmes de gestion et les sources de revenus de nos états.

La crise l’Afrique et les Prévisions :

Il y a un mot qui va certainement se faire peu absent des discours à cause de la crise pétrolière. En effet ce que les auteurs et acteurs principaux des choc-pétrolier acceptent d’ignorer c’est que nous sommes le continent qui va essuyer beaucoup de sueurs et des larmes à cause de cette guerre des prix et de la transition énergétique mal négociée. Nous (africains) en feront les frais. La plus part des économies des pays du continent tiennent grâce aux richesses de leurs sols, et la principale exploité est bien l’or noir.

Cette dernière est aussi bien un avoir physique qu’une monnaie de change sur le marché international. La baisse des prix du baril du pétrole va exiger beaucoup de l’Afrique. Des pays comme le Gabon, le Nigeria, le Congo, la Tunisie, l’Angola, … vont devoir faire l’effort de produire plus pour compenser les recettes, un challenge dur car les groupes pétrolier ont pris la décision de ralentir les investissements. Pas de recrutement, pas d’achat, pas de transport, pas, pas, pas… En bref, le pétrole dit à l’Afrique compte peu sur nous en ce moment, regarde si l’agriculture ou les mines peuvent t’aider.

«Quand vous avez un déclin de 30% des prix du baril (de 159 litres), cela doit se traduire par un surplus de croissance de 0,8% dans la plupart des économies avancées qui sont toutes des importatrices de pétrole» cette déclaration de Christine Lagarde directrice du FMI Montre à quel point cette crise va réduire les recettes des pays exportateurs du pétrole et donc baisser les investissements directs. L’impact sur la société sera certainement un chômage accentué, une absence de recrutement, des licenciements, des faillites, réduction des dépôts (épargne), diminution des initiatives d’entreprise...  C’est dans ce sens que des pays comme l’Algérie se mobilisent pour éviter le pire.

Quelques chiffres sur le pétrole : avenir sans pétrole !

La situation de l’Algérie – la crise réduit les chiffres :

L’Algérie  un pays prometteur, celui qui abrite une des sept meilleures places boursière du continent qui malgré une disponibilité impressionnante en Gaz naturel et pétrole vient de lancer un plan d’austérité pour préserver le pays des frais non contrôlables de cette crise pétrolière. Deux principales mesures interprètent cela comme la suspension des recrutements dans la fonction publique et le déclassement de certains projets jugés non urgent. Les six derniers mois ont déjà couté à l’Algérie 10 milliards de sa réserve. Plus sur slate afrique.

Pourcentage des productions pétrolier en Afrique

La note sur la crise :

L’avantage que nous avons est la possibilité de reprocher nos chefs d’états qui pour la plupart sont les successeurs d’une dynastie établie en démocratie ou des éternels hommes du peuple établi en président depuis plus de 25 ans pour les plus jeunes. Ils sont à la gestion de l’état, l’organe qui incite, régule et sanctionne. Ce qui implique que la fragilité de nos économies est le résultat d’un manque de vision palpable, ici n’est pas le moment de les blâmer mais de les inviter à ne pas faire les mêmes erreurs demain et à gérer de façon optimale la période cruciale actuelle qui risque de ralentir les objectifs 2060.


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